Ils sont cinq frères semblables et pourtant différents, élevés par une mère devenue veuve trop tôt.
L'un d'eux s'était éloigné de la famille, lorsqu'il réapparaît, poursuivi par un gang de trafiquants,
il se réfugie parmi les siens en leur révélant un secret. Les cinq, ensemble, vont trouver
l'énergie de se défendre et le moyen de venger la mémoire de leur père assassiné...

Avec : Patrick Bruel, Vincent Elbaz
Fiche complète
Comme les cinq doigts de la main
Réalisateur : Alexandre Arcady
Sortie en salle : 28-04-2010
Avec :
Patrick Bruel, Vincent Elbaz
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Bande annonce
- 117 min
- France
- 2009
- Scope
- Dolby SR/SRD
- Visa n°122.607
Synopsis
Ils sont cinq frères semblables et pourtant différents, élevés par une mère devenue veuve trop tôt.
L'un d'eux s'était éloigné de la famille, lorsqu'il réapparaît, poursuivi par un gang de trafiquants,
il se réfugie parmi les siens en leur révélant un secret. Les cinq, ensemble, vont trouver
l'énergie de se défendre et le moyen de venger la mémoire de leur père assassiné...
Crédits du film : © Alexandre Films – New Light Films – ARP - France 2 Cinéma
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Fiche artistique
Dan Hayoun Patrick Bruel
David Hayoun Vincent Elbaz
Jonathan Hayoun Pascal Elbé
Julien Hayoun Eric Caravaca
Michael Hayoun Mathieu Delarive
Suzie Hayoun Françoise Fabian
Linda Hayoun Caterina Murino
Karine Hayoun Judith El Zein
Maurice Atlan Michel Aumont
Samy Boban Moussa Maaskri
Lakdar Amidou
Amel Zeroual Lubna Azabal
Kazan Philippe Nahon
Paul Angeli Etienne Chicot
Fiche techniqueRéalisation Alexandre Arcady
Scénario et dialogues Eric Assous
Musique Armand Amar
Photographie Gilles Henry
Décors Tony Egry
Assistant réalisation Alan Corno
Montage Manu De Sousa
Son Yves-Marie Omnes
Mixage Didier Lozahic
Casting Pierre-Jacques Bénichou
Régie Attila Egry
Direction de production Marc Fontanel
Production Exécutive Catherine Grandjean
Produit par Alexandre Films
Une coproduction New Light Films
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Alexandre
ArcadyPourquoi avoir attendu si longtemps pour réaliser un film à l’évidence si personnel ?C’est en retrouvant une photo de mon enfance où l’on voit mes frères et moi alignés, par ordre de grandeur, que j’ai eu envie de parler de nous. Être l’aîné et issu d’une fratrie de cinq garçons laisse forcément des traces… Une façon d’être… Une façon de voir la vie. Les cinéastes puisent souvent dans leurs expériences personnelles les sujets majeurs de leur filmographie. Avec cette photo, l’émotion était là, mais elle ne suffisait pas pour écrire un scénario, il me fallait trouver l’angle, la porte d’accès. Ce déclic, je l’ai eu, il y a deux ans, en découvrant un fait divers : dans le 19ème arrondissement de Paris, deux jeunes copains sont agressés par une bande de voyous. Jets de pierres et balles à grenaille. Face à cet acte gratuit et injustifié, les deux jeunes ont refusé de baisser la tête et sans hésitation ont traversé pour se défendre, malgré la disproportion numérique. Ils sont allés faire le coup de poing et n’ont pas eu peur de les affronter. Cette détermination a été pour moi un vrai déclencheur. Si une fratrie, installée pour chacun dans une vie confortable, se retrouve confrontée à la violence et au danger pour sauver l’un des leurs, comment seront-ils amenés à basculer ? « Comme les 5 doigts de la main » est donc né de l’émotion suscitée par une vieille photo noir et blanc et un fait-divers. Avec la complicité d’Eric Assous et de Daniel Saint-Hamont, nous avons écrit à la fois une histoire universelle et personnelle entre « Rocco et ses frères » et « Le Grand Pardon ».Les frères, dans le film, ont-ils les mêmes rapports que dans la fratrie Arcady ?Oui et non. Le scénario est d’abord de la pure fiction même si certaines séquences sont liées au vécu. Pour exemple, les rapports que j’ai eus pendant mon adolescence avec mon frère cadet, Elmer, ont été difficiles. Nous étions dans l’opposition. J’étais le « petit blond », il était le « petit noiraud », et par réaction, il a endossé le rôle du « vilain petit canard » avec sa part de violence et de dureté. La cicatrice que Patrick Bruel (Dan) porte sur le haut du sourcil, est la même que je porte sur le front et l’assiette, que Dan évoque dans le film a bien existé…Cette part de réel donne à l’histoire une sorte de vérité sensorielle… Epidermique. De même pour l’évocation de la mère, la « nôtre » s’est retrouvée seule très tôt, à élever ses cinq garçons. Elle a été à la fois dure et sensible avec, je l’avoue aujourd’hui, un faible pour le plus « marginal » d’entre nous. Pour répondre à votre question, il est évident que j’ai puisé dans mes souvenirs personnels pour rendre plus authentique cette histoire, sortie de l’imaginaire.Il ne restait plus qu’à fonder une fratrie de cinéma…Exactement. C’était un moment délicat où la moindre erreur peut faire basculer le film. Pour l’aîné de la famille, aucune hésitation, Patrick Bruel a toujours été mon « petit frère » de cinéma, celui à qui j’ai souvent passé le relais. En dehors du talent, il a la maturité, l’aisance, le charisme et la détermination de l’aîné de la fratrie. Pour le cadet, Vincent Elbaz s’est imposé très vite. J’étais sûr de trouver chez lui la force et la détermination du personnage. Il portait tout naturellement le poids de la revanche et du secret. Pour le rôle du pharmacien, pas d’hésitation non plus. J’admirais le talent de Pascal Elbé depuis longtemps déjà. Il incarne Jonathan, un type plutôt doux, fidèle, qui a le sens des valeurs et de la famille. Ces qualificatifs conviennent très bien pour décrire mon troisième frère Tony, chef décorateur sur le film. Le quatrième frère, qu’incarne Eric Caravaca, est le plus engagé politiquement ; c’est un « intello » un peu en marge comme l’a été mon frère François. Il s’est éloigné de nous, des rites, de la religion et s’est engagé dans l’extrême gauche. Eric convenait parfaitement à ce personnage, un peu décalé par rapport aux turbulences méditerranéennes. Quant au dernier, il fallait un beau gosse, un peu chien fou. En choisissant Mathieu Delarive, j’ai voulu ouvrir le casting à un nouveau venu.Pour vous, un casting réussi, c’est la clé ?Quand vous réussissez un casting vous avez parcouru au moins 70% du chemin. Hitchcock disait : « Quand je découvre un décor, je mets la caméra là où on voit le mieux, et si les acteurs sont intéressants, je me rapproche. » Sur ce film, j’ai eu souvent envie de me rapprocher. Non seulement des cinq garçons, mais aussi de Caterina Murino, de Moussa Maaskri, de Lubna Azabal, de Michel Aumont, de Amidou et de tous les autres.Comment avez-vous eu l’idée de confier le rôle de la mère à Françoise Fabian ?Je voulais, pour le rôle de Suzie Hayoun, une actrice qui ait de l'autorité et qui puisse donner une gifle à un fils de 40 ans. Françoise Fabian a toutes ces qualités de tendresse, d'autorité et d'amour. De plus, peu de gens savent qu'elle est née en Algérie, car derrière sa grande élégance, il y a cette fibre méditerranéenne qui la rend si attachante. Le travail avec les acteurs passe bien sûr par le scénario, mais aussi par les costumes. Je pense que Françoise a su trouver l'humanité du personnage de Suzie quand elle a revêtu sa blouse et son tablier pour préparer le repas de " Shabbat ". Le simple geste de s'éventer quand elle a chaud avec ce bout d'étoffe, lui a permis d'être véritablement cette mère qui ressemble étonnement à la mienne. Elle a su fédérer les cinq garçons autour d'elle, dès le premier jour de tournage. De même, la connivence s'est très vite installée entre les garçons qui, aujourd'hui, en dehors du plateau, restent unis. Faire des films c'est mon métier, mais il y a un " truc " que je sais créer au cinéma, c'est la famille.Parlez-nous de la façon dont vous avez tourné.Comme pour le casting des acteurs, le choix des techniciens qui vous entourent détermine la qualité du film. Pour la décoration, pas d'hésitation, Tony
Egry est mon chef décorateur depuis toujours et évidemment, plus que pour un autre film, il a su reconstituer l'ambiance des scènes. Tony a puisé dans nos souvenirs personnels pour créer l'authenticité indispensable des décors (surtout celui de notre mère). Pour l'image, un nouveau venu dans mon équipe : Gilles Henry. Je voulais que l'ambiance visuelle du film soit très particulière : très chaude et chaleureuse pour la famille à Paris ; très contrastée pour David à Marseille. Mais je voulais aussi une interpénétration de ces deux univers au retour de David dans la famille. L'image bascule progressivement pour devenir plus froide, plus tendue. Gilles a su magnifiquement respecter cette vision. Il faudrait aussi parler de tous les autres. Armand Amar qui a composé une partition incroyable ; Manu De Sousa, au montage (merci Manu pour la fluidité de ton travail et les 2 600 plans montés) ;Yves-Marie Omnes, pour le son direct (merci Yves-Marie pour ta patience) ; Didier Lozahic, pour le mixage et Alan, Attila, Marc, Tiny, Pierre-Jacques, Catherine et tous les autres. Sans eux, sans leur complicité et leur enthousiasme, le film ne serait pas ce qu'il est.Pourquoi aimez-vous tant raconter des histoires de famille ?La famille est notre socle, notre base et quels que soient les conflits, les différences, seule la famille donne un encrage véritable. Mai 68 a fait éclater la notion de famille, mais avec le temps, on y revient. Le cinéma d'aujourd'hui en est le reflet, il n'existe rien de mieux contre la solitude que la famille. -
Patrick
BruelCela faisait longtemps que vous n’aviez pas tourné avec Alexandre Arcady…Je lui ai parfois dit non, et c’est très difficile de refuser à celui qui vous a mis au monde dans le métier du cinéma, mais je dis toujours la vérité à mes amis, et les rôles que j’ai refusés n’étaient pas pour moi.Ici, Alexandre renoue avec ce qu’il sait faire de mieux, avec ce qu’on aime de lui, et avec ce qu’on aime faire ensemble. Donc, j’ai lu le scénario et je lui ai dit oui tout de suite.Vous avez tenu un rôle de grand frère, sur le plateau, et en général sur le film…J’ai donné des conseils quand Alexandre me le demandait. C’est vrai que j’ai pris la fratrie en main. On a fait un voyage retour de Marseille ensemble, après les premiers jours de tournage et j’avais un peu tout organisé. Dans l’avion, on s’est retrouvé, scénario à la main, à échanger des idées. Quelque chose s’est installé entre nous, une camaraderie, une sincérité qui nous a vite rendus solidaires. Par exemple, sur le plateau, chacun restait assister au tournage de scènes dans lesquelles il ne jouait pas, juste pour rester sur le coup, et être avec les autres. Cette relation s’est imposée à nous, et elle ne s’arrêtait pas à la fin d’une prise.Comment est Alexandre Arcady sur un plateau ?C’est pas compliqué : il s’occupe de tout ! Il est pressé et obsessionnel, il surveille chaque détail. Il aurait dû être accessoiriste au moins une fois dans sa vie pour assouvir ce perfectionnisme. C’est fou ! Il fait tout, il va très vite, et il veut que tout le monde suive au même rythme. C’est vrai que sur ce film, il aurait eu besoin d’un budget plus confortable, mais ça n’a fait que décupler ses forces. Pour le coup, l’équipe était très motivée. Et en ce qui nous concerne tous les deux, j’ai l’impression que notre complicité n’a fait que grandir. Il m’a fait une confiance énorme, et m’a ouvert beaucoup de portes. Il sait que j’aime m’impliquer et il m’a généreusement invité à le faire. Il m’a même laissé mettre ma patte dans les dialogues, et c’est assez jubilatoire d’entendre ses mots dans la bouche d’autres acteurs.Comment décririez-vous le film ?Le film dépeint une famille chaleureuse, unie, établie, dans laquelle surgit une crise grave, à cause d’un frère que l’on croit en marge, mais qui en réalité se bat à cause d’un fait ignoré des autres et qui les concerne tous. Mon personnage est exaspéré, pour diverses raisons, par ce frère qu’incarne Vincent Elbaz, qu’il prend presque pour la honte de la fratrie. Ce qui me plait dans cette histoire, c’est qu’elle pourrait arriver dans n’importe quelle famille. Le film n’est jamais dans la caricature, ni d’un milieu ni d’une communauté. Il y a beaucoup de chaleur, d’humour, d’amour entre ces frères, même s’ils n’en sont pas toujours conscients.Vous n’aviez jamais tourné avec Françoise Fabian…
Oui, et qu’est-ce qu’elle est belle ! J’adore son rôle de femme faussement fragile, qui a été l’épouse d’un caïd. Tout ce casting était agréablement inattendu. Je suis le seul de la « famille Arcady » (rires)…Vous incarnez ce restaurateur avec beaucoup de naturel…J’aime bien ce genre de personnage très quotidien. Dans la vie, de plus en plus, j’essaye de capter la façon dont les gens parlent, bougent, afin de restituer quelque chose de naturel à l’écran. Sur le plateau, j’essaye d’être réceptif, pour attraper ce que l’autre va me donner, me laisser bousculer, surprendre. Vincent Elbaz, par exemple, propose sans cesse des choses, il ne renvoie pas les balles de façon prévisible. L’humour de Pascal Elbé est imparable. Eric Caravaca a beaucoup de finesse dans son jeu…Alors j’essaye de ne rien anticiper, et de plus en plus, je reste ouvert à ce que les autres vont faire. Si on connait son texte à fond - et ce n’est pas toujours le cas! (rires) - il n’y a plus qu’à se laisser porter, surtout sur un film choral comme celui-là.Vous connaissiez bien l’histoire de la fratrie Arcady ?J’ai appris beaucoup de choses et j’en ai deviné certaines, en tournant le film. Mais j’attendrai la sortie pour lui poser certaines questions…
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Critiques
- L'intrigue tient en haleine jusqu'au dénouement final
Excessif
- L'intrigue tient en haleine jusqu'au dénouement final
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